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Eyvind Johnson (1900-1976)

Né à Svarbjörnsbyn,  en Suède près de Boden, dans une famille modeste (son père, ancien ouvrier, possédait une petite ferme), Eyvind Johnson commence à travailler à 14 ans, et s'essaie à divers petits métiers.

Au lendemain de la guerre, il connaît le chômage et la misère qui le convainquent de s'engager dans le syndicalisme et le militantisme socialiste. Sa vie durant, il y sera fidèle. De 1921 à 1923, il s'établit à Berlin puis à Paris où il vit de maigres revenus tirés de deux journaux socialistes. En 1924, il publie un premier recueil de nouvelles  Les Quatre Étrangers puis un roman aux accents anti-capitalistes l'année suivante  Timans et la justice

Peu après, il revient en France. De 1926 à 1930, Johnson habite à Saint-Leu-la-Forêt dans un modeste immeuble. Il se marie à Saint-Leu le 20 Décembre 1927. Son fils, Tor, qui deviendra photographe d'art, naît à Saint-Leu en 1928. Une plaque commémorative est posée au numéro 2 de la rue de Boissy.

Johnson écrit en France les romans Ville des ténèbres en 1927 qui évoque son lieu de naissance et Lettres recommandées en 1928 dont l'intrigue se déroule à Paris.

De la période française, on décèle les influences de Marcel Proust et dAndré Gide. Commentaires sur la chute d'une étoile (1929) trahit, lui, un penchant pour James Joyce et son concept de monologue intérieur.

L'œuvre de Johnson, tentée par nombre de recherches novatrices sur le plan de la structure et du langage, a toujours voulu mêler la dénonciation des avanies et des injustices du temps à une inébranlable confiance dans le progrès social et le renouvellement de l'âme humaine. Cet optimisme est par ailleurs impulsé par ses convictions d'homme de gauche. Ses ouvrages, ses réflexions et ses raisonnements ont fait de lui une instance morale et une conscience en éveil devant les évènements de son époque.

En effet, l'auteur croit en une introspection bénéfique et une renaissance salvatrice des forces primitives de l'humanité.

Dans les années 1940, il prend parti contre les dictatures et toutes les formes d'oppression politique, soutenant par exemple les revendications indépendantistes de la Finlande. Par le biais de sa trilogie romanesque Krilon (1941-1943), il critique ouvertement la politique de neutralité suédoise durant la Seconde Guerre mondiale.

L'auteur signe ensuite Heureux Ulysse en 1946 qui parodie, dans une langue irrévérencieuse, le poème dHomère.

Eyvind Johnson fut prix Nobel de littérature en 1974.

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