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La Chaumette

Un audio guide est disponible ici

Au XIIIe siècle  le village de Calmetta se forme, au pied de la colline de Saint-Leu, autour d'une léproserie. La léproserie de La Chaumette, bâtie en ce lieu et attestée dans un acte de 1237 de Bouchard VI de Montmorency qui lui fait un legs de 10 livres, reçoit les malades de 11 villages de la région, d'Eaubonne à Méry.

Il s’agit de la seconde implantation historique, après celle de Leumont en lisière de forêt, au XIIème siècle.  Leur rapprochement géographique donnera naissance au St Leu d’aujourd’hui. 

Jean de Saint-Leu, Chancelier de la cathédrale de Meaux, devient, au XIVe siècle, sous le nom de Jean dela Chaumette, Prieur puis Abbé de l'Abbaye Sainte-Geneviève à Paris ; il fonde à proximité de Calmetta en 1333 une chapelle dédiée à Sainte-Geneviève dont on garde encore la trace du chœur et de la charpente en bois d’origine.

Après sa disparition au XVIe siècle, il ne reste sur les terres de l'ancienne léproserie, qu'une maison-Dieu associée au vocable de Sainte Marguerite et qui devient  maison de plaisance sous le nom (dérivé de Calmetta)  de « La Chaumette ».

Au XVIe siècle, une maison-Dieu la remplace et la chapelle qui lui est jointe est placée sous l'invocation de sainte Marguerite. Les bâtiments, devenus vétustes, perdurent jusqu'au début du XVIIe siècle.

Au XVIIIe siècle  « La Chaumette » se transforme en coquet château qui devient, à partir de 1806,  la propriété du comte   Louis-Etienne Regnaud de Saint-Jean d'Angély (1760-1819), Conseiller d'État, auteur de la proclamation du 18 Brumaire puis Ministre d’Etat à la Famille Impériale et surnommé « l’Eminence grise de Napoléon Ier ».

C’est lui qui avait  la charge de rédiger et de consigner tous les actes d’état-civil touchant les membres de la famille de l’Empereur.

Présent aux Tuileries le 15 décembre 1809 lors de la présentation, devant toute la famille réunie, de l’acte officiel de séparation de l’Empereur et de son épouse Joséphine, il la remplace pour lire la fin de la déclaration par laquelle elle donnait son consentement et dont elle ne peut, troublée par l’émotion,  achever la lecture.

C’est en 1795, dans les salons du petit château de la Chaumette, propriété de sa tante,  que fut célébré le mariage de Regnaud avec la resplendissante Laure de Bonneuil. La mère de cette dernière Michelle, reconvertie dans l’espionnage est soupçonnée d’avoir lorsqu’il vint à Paris, en septembre 1803, permis à Georges Cadoudal, suivi et filé depuis son arrivée en France, de séjourner en secret d’abord à Saint-Leu puis à Paris dans l’appartement qu’elle  possédait.

Les propriétaires se succèdent ensuite au XIXe siècle : Mme Moulins-Dufresne, le Général Ramon-Maria Narvaez , ambassadeur d'Espagne en France en 1847, puis M. Gonzalez y Ezequira.

En 1869,  le propriétaire, M. Anselme-Henri Bocquet, dont on peut encore lire les initiales sur la belle grille de la rue de la Forge, fit démolir l'ancienne maison détruite dans un incendie et la reconstruisit sur le modèle du précédent.

 

La première pierre porte l'inscription suivante : « Le 18 février 1869, Jeanne Bocquet, assistée de ses père, mère, frère et soeur, a posé sous la protection de la Sainte Vierge, la première pierre du  Château de La Chaumette ».

Du 19 octobre 1870 au 10 février 1871,  les Prussiens occupent le domaine. De 1871 à 1940  le château redevient propriété bourgeoise, occupé par les descendants de M. Anselme-Henri Bocquet.

De 1940 à 1944,  les Allemands occupent à nouveau le site. En 1947, la vaste propriété est vendue à la congrégation des Soeurs Maristes qui y transfèrent l'Ecole/Collège Le Rosaire située à Saint-Prix depuis 1939. En 1969 la direction devient laïque et en 1991 les Pères Maristes, à la demande des Sœurs Maristes, prennent la responsabilité de la tutelle.     

Aujourd’hui, en dépit de la disparition de la rivière et des pièces d’eau, l’établissement d’enseignement offre, au 39 rue du Général-de-Gaulle, à ses élèves le cadre merveilleux du vaste  parc d’origine et des conditions d’étude des plus agréables.

 

Les plus anciens évoquent le pigeonnier de la Chaumette dans le sous-sol duquel débute un vaste souterrain conduisant à la Chapelle Ste Geneviève et au-delà même jusqu’à l’emplacement de l’ancien château du Haut démoli par les Bonaparte à leur arrivée en 1804.

Qu’en est-il et n’est-ce pas dans ces profondeurs ignorées que se trouve enterré le trésor caché de St Leu ? Ce fameux trésor qu’aurait  abandonné un émigré russe à la veille de la Révolution et dont Madame de Genlis se fait l’écho dans ses Mémoires…

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