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Activités commerciales et industrielles à Saint-Leu-la-Forêt entre les deux guerres

La liste des activités d'une petite ville comme Saint-Leu-la-Forêt à une époque donnée est d'autant plus intéressante qu'elle peut être embrassée d'un seul regard, que l'on peut mieux identifier ce qui a disparu et ce qui perdure, établir des liens avec le connu.

Par exemple, la source Méry (voir la-source-mery) dont chacun connaît l'emplacement en haut de la rue du Château, embouteillait l'eau de la source, mais commercialisait aussi les bières Forta et de la limonade.

 

 

 

Mais elle n'était pas la seule activité industrielle, loin de là, car il y avait à Saint-Leu-la-Forêt, entre les deux guerres, une pittoresque fabrique de talons de bois, une biscuiterie, une poterie, une fabrique de paletots de cuir, une d'encaustique, de multiples ateliers à domicile de boîtiers de montres (la sous-traitance ne date pas d'hier), un établissement d'huiles industrielles et de savons, la fabrique Gold Starry qui fabriquait des porte-plumes réservoirs, ainsi qu’une usine de Mica (certains d'entre vous se souviendront de cette feuille transparente placée devant le foyer des poêles, qui permettait de surveiller le feu, et de profiter de sa magie). Tout cela a disparu, n'a pas été remplacé ou a été déplacé par la création, il y a une trentaine d'années, de la zone industrielle, plus anonyme, et  dont l'activité n'affecte plus autant le cœur de ville.

Les informations dont nous disposons sur l'activité des talons de bois sont très fragmentaires, voire incertaines …

La Manufacture parisienne des Talons de bois était installée au 56 rue Gambetta, vraisemblablement depuis le lendemain de la première guerre mondiale. Un temps l’usine s’est étendue au 4 de la rue Guynemer sous l’enseigne Kyriasis Manufacture de Talons à l’emplacement de la Poterie de Saint Leu d’implantation plus ancienne. On peut encore voir aujourd’hui le long bâtiment qui abritait les ateliers et qui a été loti en logements d’habitation dans les années 1980.

« L’ INDUSTRIE » DES TALONS DE CHAUSSURES

LA FILIERE FRANCAISE

 

Alors que les chaussures à talons en celluloïd décorés se répandaient à profusion sur le marché en provenance principalement des USA, les talons de qualité (et nous parlons ici de ceux artistiquement décorés dans le style Art Déco) étaient encore presque toujours fabriqués en France.

Une des sources d’information les plus importantes demeure la publicité. On peut ainsi citer deux sociétés françaises spécialisées dans la production de talons de bois de grande valeur artistique, décorés d’une grande variété de motifs imitant ceux en celluloïd ou en strass et toujours inspirés de l’Art Déco. 

                                         

L’une de ces sociétés est la Manufacture Parisienne De Talons De Bois Fernand Weil, Emile Petit et Cie ayant son siège à Paris 18° (6 rue de la Goutte d’Or) et son usine à Saint-Leu-la-Forêt, à 20km de la capitale. Cette société s’est vu décerné une médaille d’or à l’Exposition internationale des Arts industriels et décoratifs de 1925. On ne sait pas grand-chose, hélas, des artistes qui œuvrèrent à la création de ces nombreux décors étincelants.

 

Un autre important producteur de talons et de boucles celluloïd de « Haute fantaisie » était la Manufacture Française de Talons de Bois dont le dirigeants artistique était R. Gaston Thibésart. 

Raymond Thibésart était né à Troyes le 2 mai 1874 dans une famille aisée qui s’installa rapidement après sa naissance à Enghien, près de Paris. C’est dans cette ville qu’il fit la connaissance d’Emile Boggio, le célèbre impressionniste, qui devint son premier maitre artistique.

Thibésart fit ses études au lycée Rollin à Paris et entra à l’Ecole des Beaux-Arts en 1894 avant de fréquenter l’Académie Julian. C’était un peintre sensible et talentueux qui exposa régulièrement au Salon des Artistes français à Paris, où il fut médaillé en 1922, au Salon des Indépendants et au Salon d’Automne. Il dut arrêter de peindre  à l’âge de 82 ans en raison de problèmes visuels et il mourut en 1968 après une longue et riche carrière artistique. Ses œuvres peuvent être vues au Musée des Beaux-Arts de Troyes ainsi qu’au National Art Museum de Caracas. De nombreuses toiles appartiennent aussi à des collections privées.

 

 

Extraits de « Celluloïd Heels » (en anglais)

http://eng.shoe-icons.com/files/24.pdf

La fabrique était encore opérationnelle mais s’était orientée vers les talons en plastique vernis, provoquant des réclamations des riverains protestant contre les nuisances occasionnées ; à cette même période elle céda la place aux Étains de Paris aujourd’hui remplacés depuis une dizaine d’années par la société Cyberelec  dont l'activité est aujourd'hui arretée.

Et que dire des commerces, dont certains ont disparu, comme le marchand de parapluies, les marchands de chevaux (dont il restait encore il y a peu une trace d'enseigne, rue de Paris), le grainetier, le fourreur, la modiste, les poissonniers, le confiseur, et jusqu'aux horlogers et bijoutiers (la bijouterie Caille a laissé, il y a quelques années, place à un coiffeur), aux marchands de chaussures, aux merceries, au magasin d'articles de sport et de cycles ? Et, bien sûr, les marchands de charbon n'ont pas survécu à l'installation des chaudières au gaz et au fioul même si la cheminée est redevenue très à la mode.

Parmi les disparitions, citons aussi des vieux métiers, comme les tonneliers, le bourrelier, le ferblantier, les charrons-maréchaux, le matelassier, les installateurs de TSF (mais nous avons aujourd'hui les paraboles, les dépanneurs en informatique et autres nouvelles technologies...), et, bien sûr, l'activité agricole, puisqu'il y avait encore, à l'époque, une exploitation forestière, plusieurs fermes dont uneau 15 rue de l'Ermitage, et trois horticulteurs, dont l'un au 19 de la même rue possédait de belles façades ornées de lambrequins encore visibles aujourd’hui. On trouvait d'ailleurs graines, fourrages et pommes de terre en ville, ainsi que plusieurs laiteries et crémeries dont la matière première venait à n'en pas douter de fermes voisines.

Nous avons aussi perdu deux gardes-barrières, dont l'un, installé rue de Pontoise (actuellement rue du Général De Gaulle), s'appelait Dieu ! Ça ne s'invente pas... et le nom existe toujours. Souhaitons qu'il n'en soit pas de même pour le nom du professeur de culture physique, qui ne savait pas encore comment son patronyme allait être illustré par la suite : le malheureux s'appelait Hitler...

Parmi les commerces toujours existants, on trouve bien sûr les boucheries, charcuteries, boulangeries et pâtisseries dont l'activité n'a pas changé fondamentalement, même si leur nombre a été réduit par l'arrivée des grandes surfaces. En revanche, l'on trouve à Saint-Leu entre les deux guerres le chiffre impressionnant de 25 épiceries ou commerces d'alimentation générale, dont certaines se diversifient en vendant aussi du fromage et des volailles, des couleurs et des vernis, ou font aussi café ou buvette... Le nombre des coiffeurs a également baissé, puisqu'ils étaient 11 à l'époque, dont deux vendaient aussi de la parfumerie. La seule activité qui semble s'être multipliée est celle de la banque - puisqu'il n'y avait à l'époque qu'une seule banque, la Société générale – tandis que le nombre d'agences immobilières était déjà de 9 !

 

Tout aussi étonnant, le nombre de cafés et de restaurants : 10 pour les uns, et 18 pour les autres, auxquels il faut ajouter 6 pensions de famille, dont l'une, Les Tamaris, vous dira quelque chose, puisqu'elle est maintenant transformée en maison de retraite.

Le regroupement moderne des services collectifs nous a enlevé les sapeurs-pompiers et l'hôtel des ventes, tandis que l'installation des salles de bains dans tous les logements nous a privés du pittoresque établissement de bains-douches qui se trouvait au 13 rue de Pontoise, à la même adresse et avec le même propriétaire qu'un commerce de matériaux de construction.

Deux métiers, pour marginaux qu'ils soient, paraissent refléter une réalité sociale de l'époque : professeur de sténo et d'anglais, pour l'un, de sténo et de français pour l'autre. Sans doute répondaient-ils à la demande de formation des femmes en voie d'émancipation?

Ce n'est sans doute pas le seul point de conjonction entre la petite histoire de notre ville et la grande histoire nationale : vous apprendrez par exemple comment Marcel Barbu, candidat atypique à l'élection présidentielle de 1965, a été à l'origine de l'installation dans notre région, d'ateliers de fabrication de boîtiers de montre.

 

  

 

Et bien d'autres choses encore...

 Gold Starry, le stylo qui marche

L’histoire de cette marque commence dans les locaux d’une maison d’édition, chez Delagrave, au début du siècle. Maurice Jandelle, représentant de cette société, eut l’idée d’importer des stylosplumes d’Angleterre pour satisfaire une demande sans cesse croissante. Pour ce faire, il négocie en 1909 une alliance avec une jeune société d’outre Manche Conway Stewart. Les stylos qui portaient à l’origine la marque Gold Star devinrent peu après Gold Starry. La marque est déposée en 1912. Les modèles n° 36 et 39 en ébonite, à plume rentrante et à remplissage par compte-gouttes sont commercialisés en 1913. Ils portent le logo à l’étoile d’or qui symbolise leur origine.

En 1921 Maurice Jandelle souhaite acquérir son indépendance. Cela tombe bien car depuis 1919 à Saint-Leu-la Forêt, Paul Jeanvrin et André Petitfabriquent des stylos mais manquent de moyens pour en développer la distribution. Le trio va créer la société Gold Starry accompagnée de son célèbre slogan, « le stylo qui marche ! »

En 1925 Gold Starry lance ses modèles 256 et 257 en ébonite colorée portant l’inscription  Manufacture française sur le corps.

 

En 1927 est commercialisé le premier modèle guilloché (Le guilloché est une technique de gravure pratiquée mécaniquement : le burin et la pièce sont fixés sur le tour à guillocher et subissent l'un, un mouvement de rotation, l'autre le va-et-vient qui permet d'obtenir par combinaison des traits gravés réguliers). La même année sort le premier modèle avec remplissage à levier.

 

En 1929, Gold Starry est au sommet de son essor mais se limite toujours aux ventes sur le territoire national. La société produit les premiers modèles en acétate de cellulose permettant un très large choix de coloris et de motifs. La gamme ne comporte pas moins de 150 modèles dont certains remarquables car en or massif, à éléments de cuir ou à clips à boule, tous destinés à faire face à la concurrence américaine.

En 1931 est présentée la gamme Rapex. Le système de remplissage à torsion nécessitait de tourner l’extrémité du stylo ce qui entraînait le mouvement d’une barre métallique interne compressant le sac d’encre. Ce système permettait de développer la capacité d’encre par rapport aux traditionnels modèles à remplissage par leviers.

En 1933 Gold Starry et son nouveau dirigeant M. Perousse lancent les stylos de petit format haut de gamme.

 

 

 

En 1935 la marque arrête la production des modèles à forme rectangulaire pour se limiter aux modèles arrondis.

La concurrence anglaise devient  intense au lendemain de la guerre. En 1950 Gold Starry tente de se diversifier : agendas, calendriers perpétuels, stylos bille… 

 

En 1959 fut mis sur le marché le Visor pen,très différent des autres, en ce sens qu’il bénéficiait d’une technologie résolument nouvelle. Il contenait l’encre dans une sorte de mèche, de buvard, si bien qu’elle n’était pas stockée sous forme liquide, mais imbibée dans une « colobe » textile. La réclame proclamait dans les page des magazines : « Visor Pen, le seul stylo qui ne fuit pas en avion ».

 

  

L’atelier de fabrication de Gold Starry se trouvait au 59 rue du Plessis (actuel 1-3 rue Jacques Prevert) et l’on peut encore voir sur l’interphone de l’entrée les initiales G.S.T.S correspondant à Gold Starry Traitement de Surface,  société créée en 1982 en reprise de la Bijouterie Alliance et de l’ancienne Gold Starry.

Après l’arrêt de la fabrication des stylos en 1980, Gold Starry tente ainsi de se reconvertir en pratiquant la sous-traitance des travaux de polissage et de revêtement des métaux pour les bijoutiers.  Le siège est déclaré au 40 rue de la Py Paris 20° avec trois établissements à Cormeilles (Eure), Paris 31 rue Charlot (Qualiteor, Bijoux Stern, De Percin) et Saint-Leu (Qualiteor).

 La société a été mise en liquidation judiciaire le 27 novembre 2008.

Une industrie horlogère à Saint-Leu-la-Forêt : les boitiers de montre

La fabrication des boîtes de montres, branche à part entière de l’industrie horlogère, est une activité qui, étonnamment, occupa jusqu’à une centaine de personnes à Saint-Leu et Taverny.

D’après l’ouvrage « Théorie de la Boîte et Manutention des métaux précieux (1908 ) » destiné aux apprentis boîtiers nous pouvons lire : « Pour obtenir un beau travail dans la fabrication des boîtes de montres il faut du bon métal et un dégrossissage bien préparé qui permette d’approcher autant que possible de la forme des pièces que l’on fabrique…L’apprentissage de boîtier dure trois ans environ ; il se fait généralement chez le fabricant…L’expérience, la pratique font ensuite de l’apprenti l’ouvrier qualifié qui, généralement, se spécialise sur certains travaux ».

 

 

De nombreux ateliers furent présents dans notre région en nombre conséquent entre 1910 et 1980, une présence étonnante eu égard au fait que la fabrication des boîtiers est plutôt orientée dans la région Est de notre pays et bien entendu en Suisse !

Cherchons à situer ces nombreux ateliers dont on explique encore mal la présence dans notre région et qui se multiplièrent dans notre ville pendant plus de 70 ans  entre 1910 et les années 1980…Le développement de l’usage de la montre-bracelet importée des USA pendant la première guerre mondiale est certainement pour beaucoup dans cette prolifération des ateliers venus concurrencer la Suisse, traditionnellement réputée mais dont les produits haut de gamme étaient peu adaptés à un marché en plein essor.

  

Les informations sont hélas fragmentaires et manquent parfois de précision mais l’on peut indiquer que la première société installée l’aurait été par J. Person au 37 de l’actuelle rue Pasteur. Les établissements Person devenus Person-Gabus auraient été actifs jusque dans les années 1980, époque de la construction à leur adresse d’un ensemble de logements sociaux « Emmaüs ». 

Une activité qui dura jusque dans les années 1980. Les ateliers furent ensuite transformés en logements sociaux ou disparurent mais les Etablissements Paul Frank et Fils au 91 rue de Paris puis Labout à Beauchamp auraient repris à leur compte cet artisanat.

Person aurait employé jusqu’à 80 ouvriers ! 

Une chose certaine c'est que Marcel Barbu, né le 17 octobre 1907 dans un bidonville de Nanterre et qui sera en 1965 candidat aux élections présidentielles, commença sa carrière en 1923 comme apprenti horloger chez Person. Il y rencontra sa future épouse Pierrette Vaillant, polisseuse dans la même société. Après son service militaire de 18 mois, il reprend son poste d'ouvrier chez Person pour deux années avant de monter vers 1928, avec son épouse et en un lieu non connu, son propre atelier à Saint-Leu. En 1938 il quitte la Seine-et-Oise pour fonder avec l'appui de Fred Lippmann, futur créateur de Lip, une nouvelle entreprise à Besançon.

 

 

Barbu aurait embauché Pierre Brunner et Barbeau en 1929. Les établissements Paul Brunner qui devinrent Brunner et Fils s’installèrent en 1931 au 16 puis au 24 rue d’Ermont. En 1980 cette société employait une quarantaine de salariés. On retrouvera également un établissement Barbeau et Micaud qui devint Bijouterie Joaillerie de l’Ile-de-France au 29 rue de Paris à Taverny en 1962. 

D'autres noms et d'autres adresses peuvent être cités avec quelques réserves compte tenu du manque d'éléments historiques ...Georges Lurier au 15 rue de l'Ermitage en 1964, la SARL Charmor au 13 rue des Petites Tannières, la SOMBMB au 6 sente de l'Eauriette.

RABIHOR dirigé par M. Durand semble être le dernier atelier en date à Saint-Leu. Il ferma ses portes aux Diablots il y a une quinzaine d'années.

A Taverny, on recense encore en 1964 Boitor au 2 rue Guynemer, l'ASM au 23 rue Guynemer, Billerey au 12 rue du trou Samson et Armand Maze au 90 rue de Vaucelles.

Tout ceci sans oublier les ouvriers travaillant à domicile comme rue des Villas Pasteur entre autres ...Une certaine légende veut que les ouvriers soient spécialisés entre métaux nobles et métaux communs. Les Suisses furent des pionniers et vinrent à Saint-Leu former les ouvriers du crû, ce qui aurait créé quelques conflits...

Mais revenons à Marcel Barbu. Parti à Besançon où il tente de créer sa première entreprise communautaire, il doit gagner la zone libre en 1940 et s'installe à Valence où il crée un atelier-école puis une entreprise communautaire du nom de BOIMONDAU (BOItiers de MONtres du DAUphiné). Arrêté pour avoir tenté de protéger ses ouvriers et de leur éviter le STO, il est interné un temps en résidence surveillée avant d'être déporté. Son premier combat politique avait déjà démarré autour d'un projet de communauté de travail qu'il défendit à nouveau au lendemain de la Libération. 

Déçu par son projet communautaire, il s’installe en 1953 à Sannois où il va entamer un nouveau combat pour l’habitation des plus pauvres, lançant un programme de construction d’une cité d’urgence de 200 logements et créant en 1955 l’ACGIS  (Association pourla Construction et la Gestion Immobilièrede Sannois). Cette dernière  qui compta jusqu’à 8000 adhérents va être à l’initiative de la construction de plus de 4000 habitations en Seine-et-Oise, notamment à Sannois et à Saint-Leu.


Ces fameuses « cités Barbu »
furent l’objet de bien des débats et Marcel Barbu utilisa la « candidature de la 25ème heure » à la présidentielle de 1965 pour défendre « la voix des sans-voix » , celle des « chiens perdus sans collier » et faire avancer « ses petites histoires ». A cette occasion, il va s’en prendre au maire de Saint-Leu Cyrille Lecomte, auquel il reproche, dans son temps de parole télévisuel, de lui refuser le permis de construire qu’il a déposé parce qu’il considère « les Barbus comme des communistes ». Il aura alors beau jeu d’évoquer les paroles de la maire communiste d’Achères qui, a contrario, le traitait de fasciste… » Quel plus bel exemple d’apolitisme » put-il ainsi s’exclamer !

 

Le maire de Saint-Leu répliqua dans la presse que les seules raisons de son refus étaient de caractère technique, même si, dans un article du Monde, il avait exprimé ses réticences pour que Saint-Leu « qui est une ville bien » « laisse les barbus qui sont des communistes construire chez lui... » Barbu a-t-il vraiment refusé de participer aux frais d'assainissement importants dans la zone humide choisie pour le projet? Les anciens Saint-Loupiens se souviennent en tous cas de manifestations sur la place du marché pour obtenir le déblocage des permis. Les 78 pavillons objets du litige verront finalement le jour et vous pouvez les apercevoir du côté de la rue des Eaux Vives ou de la rue de la Claire-Fontaine...

 

 

 

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