L'eau à Saint Leu la Forêt
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L’eau et les sources L’abondance des eaux de source et l’ancienneté de leur captation, initiée dès 1806 par la reine Hortense quand elle investit pour ce faire plus d’un demi-million de francs de l’époque, confèrent à l’ancienne Claire-Fontaine révolutionnaire une réputation qui va bien au-delà de la seule source Méry, alors en pleine expansion. La situation de Saint-Leu lui permet de jouir d’une richesse toujours présente : ses multiples sources et fontaines.
En limite de Saint-Prix et en lisière de forêt, à proximité du chemin Madame, on peut encore découvrir en parcourant le Sentier de la reine Hortense, la Fontaine Maclou connue depuis le Moyen Age. En lisière de forêt se trouve également la Fontaine Genet.
De nombreux espaces furent de tout temps réservés à l’usage de l’eau pour les besoins agricoles et domestiques : lavoirs (quatre à Saint-Leu dont celui de l’Eauriette joliment restauré et celui de la rue de Saint-Prix inclus dans une propriété privé), abreuvoirs et fontaines.
La statue du moissonneur, emblématique de la ville, orne la plus célèbre de ces fontaines. Inaugurée en juillet 1893, elle prit la place de l’ancien monument en grès visible sur le tableau du peintre Laurent Dabos : La Reine Hortense distribuant la soupe aux pauvres conservé dans les collections municipales.
La fontaine de la rue de Boissy, dite fontaine du Cellier, la fontaine de la Pissotte, la plus ancienne, à l’angle de la rue Pasteur et de la rue du Château, en face de celle que l’on connaît aujourd’hui et la fontaine de la rue Gateau, à l’angle de la rue de Paris, sont les principales. On devine aussi la présence d’une borne rue Pasteur, près de la rue de Chauvry, mais la disparition des plaques émaillées qui l’agrémentaient en rend la localisation difficile.
