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LES MUSICIENS ET CHANTEURS 

Marguerite Joye (1906-1978)

Marguerite Joye a étudié le piano et le chant au Conservatoire de Paris et a chanté le rôle de Carmen à l’Opéra-Comique.   Elle a fui la maison familiale, dès sa majorité, entraînée par le mari de la modiste qui logeait à quelques maisons de celle de ses parents. Ils habitaient rue du Général de Gaulle, qui s’appelait à l’époque rue de Pontoise, dans la petite villa, impasse Voyer.

Elle quitta donc ses parents, le Conservatoire, où elle venait d’entrer en classe de chant, et même la France, puisqu’un paquebot allait emmener le nouveau couple en Amérique du sud.

Marguerite Joye a été reçue au Conservatoire de Paris en classe de chant en 1927. Elle a chanté à Radio Tour Eiffel. À l’époque, c’était quelque chose de tout à fait rare. Dès  juillet 1927, on trouve un programme où elle est à l’affiche à Bogota en Colombie ; elle se produit ensuite chaque mois, soit au théâtre municipal, soit en attraction, toujours à Bogota, et aussi dans un salon de thé très chic où elle venait chanter ses petites mélodies. On la retrouve en France dès le 8 juillet 1928, encore à Radio Tour Eiffel. Cette fois-ci elle garde le nom de Margarita Alegria. Elle avait évidemment perdu sa place au Conservatoire puisqu’elle s’était sauvée. Elle a à nouveau passé le concours et, en novembre 1928, elle est rentrée au Conservatoire.

Elle n’obtient aucune récompense au concours de fin d’année scolaire 1929. Il faut attendre celui de 1930 pour voir son nom figurer au palmarès . Cette année-là elle chante la 9ème symphonie de Beethoven et obtient un second prix de chant. Enfin, 1930, année favorable, elle obtient le premier prix de chant, le premier prix d’opéra et le 2ème prix d’opéra comique en 1931. Ses débuts auront lieu le 24 février 1932, dans le rôle de Carmen, rôle qui sera sa carte de visite et qu’elle chantera dans toute la France, en Belgique, en Algérie, en Tunisie.  Quel fut son répertoire ? Peu de rôles : Carmen, Mignon, Frasquita, Charlotte de Werther et, à partir de 1938, elle ajoute Butterfly, puis la Tosca, à ses prestations.

Elle organisa sa vie de professeur pour laquelle elle accompagnait elle-même ses leçons car elle était très bonne pianiste. Lors de sa deuxième entrée au conservatoire, Marguerite Joye avait connu un charmant ténor qui s’appelait Louis Boularan. De temps en temps, il donnait quelques conseils aux élèves de sa femme, et certains d’entre eux aimaient beaucoup travailler avec lui.

Ils reposent tous les deux au cimetière de Saint-Leu.

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Suzanne Juyol (1920-1994)

Suzanne Juyol était une chanteuse d'opéra qui vivait rue du Général de Gaulle. Elle habitait la maison au coin de la rue Denière dont le terrain était bordé par une sente qui menait à la passerelle dite « en bois » ou « la petite passerelle ».

Elle était mariée avec Victor Serventi, Grand Prix de Rome et excellent pianiste. Il était Chef de chant à l’Opéra et occasionnellement chef d’orchestre. Suzanne Juyol était née le 1er janvier 1920 à Paris. Elle fit ses études musicales et vocales au Conservatoire de Paris et en sortit bardée de diplômes. Le public eut un choc en l’entendant débuter à l’Opéra, le 14 mars 1942, dans Margared du Roi d’Ys. Elle avait alors 22 ans et une grande voix dramatique, une présence en scène, une autorité.

Pour l’aguerrir au plateau de l’Opéra, on lui fit jouer « les utilités » c’est-à-dire les petits rôles. Mais un jour, la chanteuse qui devait incarner Pénélope tomba malade, et Suzanne Juyol qui avait appris le rôle la remplaça, faisant ainsi ses débuts en 1943.  Elle chanta Santuzza, Tosca, Charlotte de Werther. A 29 ans elle fut Isolde dans Tristan et Isolde. À 40 ans elle a mis fin à sa carrière et fermé définitivement le piano et la voix.

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Sylvie Oussenko

Sylvie Oussenko est une cantatrice et écrivain française née le 5 juin 1945 à Saint-Leu-la-Forêt.

Elle débute sur scène en 1977, dans le rôle de Mélisande dans Pelleas et Mélisande de Claude Debussy, à Besançon.

Depuis les années 1990, elle consacre une partie de ses activités à la pédagogie mais aussi à la littérature : en effet, elle publie régulièrement depuis 2007 des ouvrages de fiction, des poèmes et des écrits sur la musique. Elle est aussi l’auteur de plusieurs pièces de théâtre.

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Denise Restout (1915-2004)

N’oublions pas que c’est à Saint-Leu que naquit Denise Restout en 1915, celle qui deviendra la fidèle compagne et assistante de Wanda Landowska et qui la suivra aux États-Unis lors de son départ précipité en 1940, l’accompagnant pendant vingt-cinq ans jusqu’à son décès en 1959.

Élevée au 30 rue du Plessis dans une famille de musiciens, c’est par hasard que Denise rencontra Wanda en 1933, alors qu’elle recherchait des conseils afin de se consacrer au piano.

Denise-Thérèse Restout naquit à Paris le 24 novembre 1915 ; fille de Fernand et Juliette, elle suivit Wanda Landowska aux États-Unis. Elle avait étudié le dessin, l’histoire de l’art et la peinture mais aussi la musique, le piano et le clavecin au Conservatoire national de musique d’où elle sortie diplômée en 1930. Elle suivit les cours de Wanda Landowska à partir de 1933 et participa aux masterclasses de la célèbre claveciniste avant de donner des concerts à Paris puis dans de nombreuses villes de France. Leur première rencontre date de 1933.

 Denise Restout raconte (entretien avec Allan Evans) :

 « Quand je rencontrai Wanda Landowska pour la première fois en 1933 j’étais étudiante au Conservatoire de Paris, où j’apprenais le piano sans grand enthousiasme. J’avais comme professeur Lazare Lévy, un élève de Diémer, mais je n’aimais pas l’ambiance ni le rythme de huit heures de pratique par jour. Ce n’était plus de la musique mais de l’esclavage ! Je décidai de changer d’instrument et de passer à l’orgue. Il s’avéra que Wanda et ma mère, chez qui je logeais, habitions la même ville [St Leu]. Ma mère m’incita donc à la rencontrer pour avoir son avis. »

Denise Restout parla avec elle à l’issue d’un concert : pendant qu’elle l’attendait, Denise Restout fut impressionnée par la présence de tous les grands musiciens de l’époque venus pour la saluer. Elle poursuit :

« Avant d’acquérir St-Leu elle enseignait à l’école de Cortot à Paris. » Landowska lui demanda de jouer et elle fut auditionnée sur un Prélude et Fugue de Bach ainsi que sur un morceau de Debussy. Landowska lui fit des suggestions sur l’ornementation et le jeu des pédales, « sans critique mais en m’indiquant seulement ce qui était bien et ce que je devais faire. C’était si merveilleux. Elle me proposa de me donner une lettre  d’introduction pour Joseph Bonnet, qui devait être à ses yeux le bon professeur pour moi. J’étais un peu tendue et elle ajouta : « Aimez-vous le clavecin ? » Je répondis positivement et elle dit : « Alors pourquoi n’étudieriez-vous pas l’orgue et le clavecin tout à la fois car ce sont deux instruments très proches ? » Je débutais avec Bonnet et elle et ce fut comme entrer au paradis car son enseignement était vraiment différent de tout ce que j’avais connu auparavant. La musique prenait la toute première place et était la chose primordiale. Bien sûr nous étions soumis à un entrainement très rigoureux. Elle avait elle-même conçu une série d’exercices pour les doigts, la décontraction et la technique pour le clavecin était très différente de celle du piano. Mais c’était le seul moyen, cette préparation des doigts, de jouer correctement Bach, Haendel, Scarlatti ou Couperin.

Une autre chose importante à mes yeux fut sa manière de me présenter le style des compositeurs car pour tous les professeurs avec lesquels j’avais travaillé, qu’il s’agisse de Bach, Chopin ou Rachmaninoff, c’était toujours pareil, je n’avais eu aucune explication. Il n’y avait aucun sens de la perspective historique. Avec Wanda, c’était différent, tout redevenait vivant. L’atmosphère étaitfabuleuse d’autant plus qu’il y avait des étudiants venus de tous les pays. Ce fut si merveilleux qu’au bout de trois ans j’arrêtai l’orgue pour me consacrer au clavecin. Bonnet était un musicien très intéressant car il était spécialiste de la musique pour orgue des 17 et 18° siècles. Je me retrouvai donc dans une étrange situation car il admirait Wanda et connaissait son talent dans l’ornementation ce qui l’amenait à me transmettre des questions pour elle.  Elle faisait de même quand elle s’intéressait à l’orgue. C’était une approche totalement différente. On était à la fin de l’ère romantique pour le piano. Wanda fut entrainée au premier rang par ce mouvement. »

Elle devint donc l’assistante de Wanda Landowska en 1935 et ne la quitta plus jusqu’à sa mort en 1959.

Au décès de Wanda Landowska, le 16 août 1959, elle demeura dans leur grande maison victorienne de six chambres « Oak Knoll » située sur Millerton Road et dominant le lac Wononscopomuc où elle mourut le 8 mars 2004 à l’âge de 89 ans.

Elle est enterrée dans le cimetière « St Mary in the spring ». La maison de Lakeville resta un lieu de mémoire qui rassembla amis et élèves pour honorer la claveciniste. Denise Restout poursuivit l’œuvre de Wanda en enseignant « à sa manière » et en traduisant en anglais ses écrits sur la musique.

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François-René Duchâble

François René Duchâble a habité un temps rue Jeanne d’Arc.

Virtuose du clavier, vagabond dans l’âme, ce pianiste de renommée internationale encouragé en 1973 par Arthur Rubinstein à se lancer dans une carrière de soliste, s’est délivré des parcours obligés.

Trente années de concerts dans les temples de la musique lui ont valu la reconnaissance du public, celle de prestigieux chefs d’orchestre comme Karajan, Herreweghe, Sawallisch, Svetlanov, Janowski, Plasson, Dutoit, Casadessus, Lombard, Gardiner… et de nombreuses distinctions musicales pour les « Vingt-quatre Etudes » de Chopin, les « Douze Etudes Transcendantes » de Liszt, les Sonates de Beethoven, les concertos de Ravel, sans oublier la parution du DVD consacré aux cinq concertos de Beethoven qui lui valut à nouveau Les Victoires de la musique en 2004.

Aujourd’hui, le besoin capital de vivre libre lui offre de nouvelles perspectives en considérant davantage la musique comme un plaisir à partager. Le choix de ses partenaires, son goût irrésistible pour le plein air et son penchant pour l’insolite, l’amènent à jouer dans des lieux souvent inattendus où la musique s’intègre à l’environnement d’un glacier, d’une grotte, d’un lac ou d’une place de village…

Pour combler son imaginaire, il aime s’entourer de la magie des feux d’artifice (de Jean-Eric Ougier) – inventeur du « pyroconcert » ! – savourer sur scène la complicité de danseurs, d’acrobates, de jongleurs ou de sportifs d’un jour, désireux d’offrir à un public de tous horizons un spectacle de musique plutôt qu’un concert.

C’est ainsi qu’il forme avec Alain Carré, comédien, un duo incontournable : 80 créations au répertoire: « Rimbaud, Voleur de feu » -« Histoire de ma vie » H. Berlioz« Le Roman de Venise » Sand, Musset, Chopin« l’Apocalypse de Saint Jean »« La Nuit Obscure » – « Voyage dans la Lune » -« Les Lettres de Mon Moulin » d’A.Daudet« paroles et Musique » J.Prévert« Ego Hugo », sur autant de musiques de Jean-Sébastien Bach à Maurice Ravel en passant par les grands compositeurs de l’âme romantique.

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Christophe Giovaninetti

Christophe Giovaninetti est un violoniste de renommée internationale.

 Après des études musicales en France, en Roumanie, et en Allemagne (notamment avec les membres du Quatuor Amadeus), il fait un passage à l’Orchestre de Paris (1983-1987), fonde en 1984 le Quatuor Ysaÿe puis en 1995 le Quatuor Elysée (il tient la place de 1er violon dans ces deux quatuors).
Avec ces formations, il a réalisé de nombreux enregistrements pour les firmes Decca, Harmondia Mundi, Philips, Zig-Zag Territoires, et de nombreuses tournées dans le monde, avec des concerts sur des scènes prestigieuses telles que le Carnegie Hall de New York, le Musikverein de Vienne, le Mozarteum de Salzbourg, le Wigmore Hall et le Queen Elisabeth Hall de Londres, la salle du Concertgebouw d’Amsterdam, le Théâtre des Champs Elysées de Paris, etc…
Ses partenaires en musique de chambre ont été Augustin Dumay, Shlomo Mintz, Maria Joao Pires, Jean Philippe Collard, Frank Braley, Michel Portal…
Yehudi Menuhin a dit de lui : « je dois à cet ange musicien une des plus pure émotion musicale de ma vie ».

Il est également co-directeur artistique, avec Sébastien Marcq, de l'Hiver Musical de Saint-Leu-la-Forêt.

Créée en 2003, l’association l’Hiver Musical  est animée par un groupe de Saint-Loupiens bénévoles, musiciens et mélomanes, amateurs ou professionnels.

Elle suscite les projets, enrichit les expériences, favorise la transmission de savoirfaire entre artistes de générations différentes, professionnels et amateurs, et permet de développer des convergences avec tous les publics.

Depuis ses débuts l’Hiver Musical de Saint-Leu-la Forêt a gagné ses lettres de noblesse en recevant des interprètes prestigieux : Pascal Amoyel, Emmanuelle Bertrand, Henri Demarquette, Jean-Marc Luisada, Sandrine Piau, Pierre Hantaï, Arianna Savall, Denis Dufour, Peter Cropper, Brigitte Fossey, Quatuor Elysée, les ensembles Orlando Gibbons et Gilles Binchois, les Folies Françoises, le Trio Chemirani, Gavino Murgia.... Il a visité avec ses musiques du monde l’Inde, l’Arménie, et les pays d’Europe, a croisé les regards entre Orient et Occident, et invité les percussions du monde entier.

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Sébastien Marcq

 Sébastien Marq est un artiste de renommée internationale. 

Il a étudié la flûte à bec en France, puis aux Pays-Bas où il a obtenu son diplôme Uitvoerend Musicus.
En 1984 il remporte le 1er Prix au concours de Bruges avec le Lous Landes Consort.
Soliste des Arts Florissants de William Christie, il est également invité par Jordi Savall, Marc Minkowski ou Emmanuelle Haïm. Il se produit en musique de chambre avec ses partenaires Johny Cohen, Malcolm Proud, Patrick Cohen-Akénine, Antoine Torunczyk ou Bruno Belthoise.


Il a participé à plus de 80 enregistrements, notamment avec le claveciniste Pierre Hantaï et Le Concert Français, le violoniste et chef Jean-Christophe Spinosi (La Notte, concertos de Vivaldi), le serpentiste et jazzman Michel Godard (Le Concert des Parfums), récompensés par la critique internationale.


Il participe régulièrement à des émissions à la radio ou à la télévision (notamment Jean-François Zygel sur France 2 et par Sylvie Chapelle sur France Inter) Sébastien Marq est professeur de flûte à bec et de musique de chambre au CRR de Paris et au Conservatoire Erik Satie.
Professeur honoraire au Conservatoire de La Haye (Pays-Bas), il donne des Master Classes aux Etats-Unis (Julliard School), au Royaume-Uni (Guildhall) et au Japon, où il a récemment été invité comme directeur musical au Bunka Kaikan de Tokyo.

Il est directeur artistique de l'Hiver Musical de Saint-Leu-la-Forêt avec Christophe Giovaninetti.

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